Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/79

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Croira-t-on que le même homme, sur le verso d’une page âcre et féroce, ait écrit ces lignes suaves, parfumées d’espérance et d’amour ? Au moment où M. de Lamennais composait ce livre, l’esprit du mal et l’ange du bien ont dû tour à tour combattre dans son âme.

Il est à tout jamais déplorable que la victoire soit restée à Satan.

Rome alluma de nouveau ses foudres et condamna, par une seconde lettre encyclique du 25 juin 1835, les doctrines contenues dans les Paroles d’un Croyant comme fausses, calomnieuses, téméraires, conduisant à l’anarchie, contraires à la parole de Dieu, impies et scandaleuses. Le pape ajoutait « que ce livre, peu considé-