Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/84

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siècle, un écrivain supérieur, un génie incontestable, descendre si bas dans l’opinion publique et dans tous les esprits honnêtes, que chacune refusait de le lire.

Chez M. de Lamennais, l’orgueil blessé se changeait en frénésie.

Dans ses paroles, dans ses écrits et même dans sa personne, il y avait quelque chose de satanique et d’étrange qui faisait peur.

Si madame Sand n’a pas dit le mot fameux : « Taisez-vous, il me semble que j’ai connu le diable ! » elle a dû le penser plus d’une fois. En tout cas, la collaboration de l’illustre auteur de Lelia ne put sauver le journal le Monde, que M. de Lamennais tua sous lui.