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Il n’y a plus rien à raconter de l’enfance de Lamartine après ce candide et touchant récit, dont nous ne pourrions qu’atténuer l’effet.

Sous l’aile d’une mère aussi sainte, on voit poindre le génie du poëte chrétien.

Il quitta, dès l’âge de huit ans, le toit solennel et les vieux tilleuls de Milly, pour aller commencer ses classes au collège de Belley, dirigé par les jésuites. Il y fit des études brillantes. À chaque fin d’année, on le voyait remporter toutes les couronnes, et les professeurs encourageaient ses premiers débuts poétiques.

La muse de Lamartine essayait ses forces.

Dans les pièces diverses qu’il composait