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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/88

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Elle a toujours été aussi bonne, aussi généreuse, aussi grande que lui.

Dargaud, leur ami fidèle, impatienté de la voir éternellement complice de la dépense, entra, un matin, tout en colère, dans le modeste pavillon qu’ils occupent aujourd’hui rue de la Ville-l’Évêque[1], et s’écria :

— Qu’on me donne toutes les clefs ! Je m’installe ici ; je serai le factotum, l’in-

    saye dans un de ses derniers livres, Lamartine se lève comme les oiseaux, travaille comme les laboureurs et se couche avec le soleil. Il mène la vie d’un patriarche, qui, au lieu de tracer ses sillons sur la terre, les trace sur le papier. »

  1. En sortant du logis actuel de Lamartine, et en se rappelant son habitation première, on éprouve un serrement de cœur, et l’on se demande s’il doit finir comme les autres poëtes commencent, par le grenier.