Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/11

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« Monsieur,

« Le public sait maintenant deux choses : 1° que le partisan quand même du droit de tout dire a voulu m’empêcher de répondre à madame George Sand dans les colonnes de son propre journal ; 2° que l’apôtre de la liberté illimitée applique ses doctrines en menaçant un écrivain de la contrainte par corps[1].

« Je ne demandais rien de plus ; chacun jugera.

« Vous aviez votre plume, j’avais la mienne. Les tribunaux (je cite vos paroles) ne doivent jamais intervenir dans les affaires de presse.

  1. M. de Girardin, nos lecteurs ne l’ignorent pas, s’est imaginé que l’insertion du jugement ci-dessus, à raison de 3 francs la ligne, importait à son honneur. Un référé très habile, introduit par notre avoué pour le payement des frais de cette insertion, a forcé le rédacteur en chef de la Presse à donner dans son journal même un démenti formel à ses principes.