Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/44

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berge le complaisant bandit pour lui offrir un déjeuner d’adieu.

— Non pas ! fit don Jaim. Puisque votre bourse n’est que médiocrement garnie, à quoi bon vous livrer à des dépenses inutiles ? Allons chez l’alcade.

— Hein ? s’écria Taylor… Chez l’alcade ?… Il vous arrêtera !

— Jamais ; il a trop peur de moi.

Cinq minutes après, le hardi brigand frappait à la porte du magistrat, qui le reçut avec beaucoup d’égards.

— Avez-vous trouvé bon le dernier porto que je vous ai envoyé ? demanda-t-il à l’alcade.

— Excellent, seigneur bandit.

— Je vous enverrai du xérès d’ici à quelques jours. Voici un officier français