Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/53

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« Monsieur,

« Je lis avec le plus grand étonnement le paragraphe de votre article intitulé les Collectionneurs, où je suis nommé en passant. « M. Taylor, dites-vous, a signé des livres dont Charles Nodier a écrit le texte. » Les personnes qui vous ont fourni un pareil renseignement ont étrangement abusé de votre confiance. J’ai travaillé avec M. Taylor à la rédaction des Voyages pittoresques, que nous avons signés en commun, et j’ai même fourni la plus grande part des deux premiers volumes, mais non toutefois la meilleure ; car les chapitres de M. Taylor, relatifs aux arts, ont obtenu et doivent obtenir beaucoup plus de succès que les miens. Depuis, M. Taylor a rédigé et publié seul les dix ou douze volumes de cet immense ouvrage qui ont paru jusqu’ici ; et, si l’on m’y attribue encore quelque participation, c’est que M. Taylor a eu la politesse de conserver sur les frontispices le nom de ses anciens collaborateurs[1].

« J’ai eu l’occasion de protester souvent, je proteste encore ici de la manière la plus formelle,

  1. M. de Cailleux, ex-directeur des musées, avait aussi, dans le principe, collaboré à l’ouvrage.