Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/67

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— J’affirme à Votre Majesté qu’il n’y en aura pas plus que pour les pièces de Corneille et de Molière.

— Eh bien, arrangez cela avec Martignac, dit le roi.

Il salua et rentra dans ses appartements.

— Vous vous êtes trop engagé, mon cher, dit le ministre, ramenant avec lui le solliciteur dans son carrosse. Aucun scandale ! Y songez-vous ? Et le monologue ?

— Mon avis est de n’en pas couper une ligne. Fiez-vous à moi, dit Taylor.

L’événement donna raison au commissaire royal.

Tous les spectateurs, le jour où l’on représenta la pièce, avaient en main la petite édition Touquet[1], pour suivre les

  1. Elle était complète et se vendait quatre sous.