Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/74

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remonte le Nil, va prendre dans la Haute-Égypte l’un de ces deux énormes blocs de pierre qui, depuis quarante siècles peut-être, dormaient sur la tombe d’un pharaon, descend le fleuve avec sa conquête, la confie aux flots de la Méditerranée, tourne par Gibraltar, longe les côtes d’Espagne et celles de France ; puis, remontant la Seine à son embouchure, comme il a remonté le Nil, arrive le 23 décembre 1833, et permet à M. Lebas, le célèbre ingénieur, de dresser sur son piédestal ce monument contemporain de Sésostris.

Le baron Taylor avait reçu cent mille francs pour ses frais de représentation et de voyage.

Il n’en dépensa que dix-sept mille et rendit au trésor quatre-vingt-trois mille