Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/76

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à M. Taylor une nouvelle et importante mission.

La France n’avait un instant possédé, sous l’empire, les toiles précieuses des Ribeira, des Velasquez et des Murillo, que pour regretter plus vivement leur perte, lorsqu’elle fut obligée de les rendre.

On chargea l’ancien compagnon de voyage de don Jaim d’aller acheter tous ces chefs-d’œuvre.

Il partit pour l’Espagne avec un million, et il sut, à force de recherches et d’efforts, réunir, en tableaux, depuis les maîtres du moyen âge jusqu’à Goya-y-Lucientes, l’illustre auteur des Cappricios[1], toute l’histoire de la peinture espagnole,

  1. Caricatures politiques pleines de raillerie originale et de finesse.