Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/83

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corder aussi promptement que possible.

Par malheur, dans tous nos ministères, il y a d’interminables formalités administratives.

« Je me suis empressé, monsieur le baron, de faire droit à votre demande, écrivit le ministre au bout de trois semaines : votre protégé recevra trois cents francs à titre éventuel. »

Taylor répondit :

« Monseigneur, il est trop tard. Le malheureux s’est asphyxié ; l’argent ne peut même plus servir à ses funérailles. »

Ce triste événement donna pour la première fois au baron Taylor l’idée d’établir en faveur des artistes pauvres des sociétés de secours mutuels.

Dieu sait tout ce qu’il dépensa d’ardeur