Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/89

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habit qui était loin d’annoncer l’opulence.

Pour le baron Taylor, vendre ses livres est le signe d’une détresse suprême.

Où était donc sa fortune ? Qu’étaient devenus les bénéfices secrets qu’on le soupçonne de réaliser ? Personne, à aucune époque, ne l’a vu se livrer à la dépense ; il vit comme un anachorète, couche sur un simple matelas au milieu de ses livres, et déjeune avec un pain de dix centimes et un verre d’eau.

Mais arrêtons-nous ; c’est lui faire injure que de le défendre.

    de commandeur le 19 mai 1837. Louis-Philippe voulait l’élever à la pairie et créer tout exprès pour lui un ministère des lettres et des arts. Si M. Taylor n’exerce pas officiellement ce haut emploi, il en remplit par le fait toutes les fonctions… gratis pro Deo. L’Institut lui a ouvert ses portes en 1847.