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Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/38

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nouveau qu’on peut parler la langue des dieux de la façon la plus admirable, tout en écrivant assez mal celle des simples mortels.

Notre héroïne est une républicaine de vieille souche.

Son enthousiasme est sans bornes pour les femmes célèbres qui ont joué un rôle dans le drame de 93.

Elle apprend que certain bourgeois de la rue Saint-Louis possède un magnifique portrait de Charlotte Corday, peint par David.

Aussitôt elle demande l’adresse du propriétaire de ce tableau, court lui rendre visite, et obtient de contempler l’image de la stoïque républicaine.