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On applaudissait les vers fortement sculptés qui sortaient de sa jolie bouche, et qui semblaient être une manifestation de la beauté intérieure de cette ravissante créature.

Le lendemain, Louise recevait infailliblement un déluge de vers amoureux.

Elle se montrait fort assidue aux soirées du comte de Castellane[1], — de la duchesse Marliani, femme de l’ambassadeur d’Espagne, — et de la célèbre artiste madame Vigée-Lebrun, très âgée alors, mais dont le cercle était toujours

  1. Hippolyte Colet a composé la partition d’un petit opéra-comique joué chez M. de Castellane. Nous croyons que ce fut sa seule tentative lyrique. Il est, de plus, auteur d’un ouvrage intitulé : Panharmonie musicale, et fort estimé des musiciens.