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Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/65

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voie. Madame Colet s’inquiète et demande de ses nouvelles à l’ami qui le lui a présenté.

— Hélas ! répond celui-ci, le pauvre garçon est malade.

— Ah ! mon Dieu ! le soigne-t-on bien, au moins ?

— Il n’est pas riche, madame ; c’est tout vous dire.

Une heure après ce dialogue, on frappait discrètement à la porte de la mansarde qui servait d’atelier au jeune peintre. Le besoin plus que la maladie le clouait sur son grabat.

— Entrez ! dit-il, croyant recevoir l’importune visite de quelque créancier.