Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/76

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coup plus fort qu’elle sur la matière, et dont il lui était impossible de rétorquer les arguments.

La discussion dégénéra en aigreur et en personnalités.

Trois semaines plus tard, le catholique se vengea de notre voltairienne, en analysant un de ses ouvrages et en glissant au milieu de l’article une abominable phrase que Louise ne lui a jamais pardonnée.

« C’est un poète sensuel, écrivait-il, et une femme sensible. »

— Et dire que j’ai reçu à ma table un pareil monstre ! s’écria madame Colet avec indignation.