Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/79

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Une fois sa colère éteinte, et comme toutes les personnes chez qui l’emportement n’exclut pas la bonté, Louise regrette avec amertume les petites violences auxquelles l’entraîne sa nature.

Ceux qui lui gardent rancune pour une apostrophe un peu vive ou pour une sortie à brûle-pourpoint, sont vraiment trop rigoureux. Son cœur devrait toujours lui obtenir le pardon de ses travers.

Nous ne soutenons pas que ce pardon doive s’étendre jusqu’au soufflet de la rue Montmartre.

Encore, la main est si jolie !…

Beaucoup d’individus, chrétiens ou non, suivraient volontiers, dans une cir-