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Page:Mirecourt - Méry.djvu/22

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passaient les équipages de Sidi-Mahmoud, ambassadeur du bey de Tunis pour les fêtes de Reims.

L’entretien des deux poëtes dut être curieux.

Méry, qui n’avait pas chanté le sacre, et dont les principes libéraux s’exaltaient encore par les événements, tenait le baril de poudre ; la colère de son nouvel ami servit de mèche, et la première Sidienne éclata.

Presque immédiatement elle fut suivie de deux autres, qui eurent, comme leur aînée, un succès dont aucune publication de nos jours n’offre d’exemple.

Effaçant intrépidement du dictionnaire le mot impossible, nos deux collaborateurs résolurent de renverser le ministère Villèle, roc immuable contre lequel était venue se