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Page:Mirecourt - Méry.djvu/42

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vait une chute si humiliante à son maladroit aéronaute.

Méry se retira à Marseille, décidé à ne plus s’occuper de politique.

Cependant sa tâche n’était pas accomplie.

Bientôt une lettre de son collaborateur le rappela dans l’arène : cette lettre annonçait que la Némésis était fondée.

« Journal en vers d’un seul homme ! » tel était le sous-titre pompeux que Barthélemy avait fait résonner aux oreilles du public en lançant son prospectus. Il ne tarda pas à comprendre que le fardeau serait trop lourd pour ses épaules.

Méry consentit à lui en alléger le poids.

Par un sentiment fort rare de modestie et de délicatesse, il refusa même de signer le journal, afin de ne pas démentir les pro-