Page:Mirecourt - Méry.djvu/59

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les salons, dans les fêtes, dans toutes les réunions artistiques, sans qu’il ait rien perdu de sa verve.

Sur ceux qui, pour la première fois, le regardent et l’entendent, il produit l’effet d’un météore : le premier sentiment est l’épouvante, l’admiration ne vient qu’ensuite.

Mais un autre prodige, plus extraordinaire peut-être, c’est que, chez Méry, l’improvisation de la plume est aussi vive et aussi prompte que l’improvisation de la parole.

Nous aurions à citer ici vingt anecdotes pour une.

À un dîner chez madame de Girardin, quelqu’un parlait de la tragédie de Lucrèce, reçue à l’Odéon, et pour laquelle