Page:Mirecourt - Méry.djvu/80

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grené ambassadeur en Chine, tant sa femme obséda le ministère Guizot pour aller voir un pays dont la description lui avait paru si ravissante.

— C’est à vous que je dois mon ambassade, dit M. Lagrené à Méry. Je désire que vous me fournissiez l’occasion de vous être agréable.

— Eh bien ! répondit le poëte, rapportez-moi une tuile de la tour du temple Pao-gnen-tsée (temple de la Reconnaissance[1]).

Deux ans après, Méry reçut une caisse énorme, pleine de chinoiseries, et au centre de laquelle, dans une boîte tout en la-

  1. Ce monument vient d’être détruit par l’insurrection.