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Page:Mirecourt - Méry.djvu/88

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nement, comme chantaient autrefois les rapsodes d’Hellénie. La pièce écrite, quelque journal s’en empare, puis le poëte oublie son œuvre. Moins que personne, il ne pourrait dire aujourd’hui ce que sont devenus les vers qu’il a ainsi écrits par milliers.

Nous n’avons pas essayé de peindre Méry comme auteur dramatique. On le joue tous les soirs, soit à la Comédie-Française, soit à l’Odéon, soit à la Porte-Saint-Martin.

Son théâtre est une image fidèle de sa conversation.

Le feu d’artifice commence aux premiers vers et ne s’éteint qu’à la chute du rideau.

Pour terminer cette biographie, que