Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/19

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dans une notice publiée en 1836, étaient Charles Marie de Weber, cet ami que Giacomo a conservé jusqu’à sa mort ; Gambascher, depuis maître de chapelle à Vienne, et Godefroy de Weber. La journée commençait par un messe, célébrée par l’abbé Vogler, et servie par l’auteur du Freyschütz. Après la messe venait le travail ; le maître donnait à chacun de ses élèves le thème qu’on devait remplir dans la journée. C’était un Kyrie, un Sanctus, un Gloria in excelsis. Vogler se mettait, lui cinquième, à l’œuvre, et le soir on avait terminé de quoi fournir à la consommation pieuse de toutes les paroisses du grand-duché de Hesse-Darmstadt. »

En moins de deux ans, Giacomo fut initié aux mystères du contre-point ; il n’ignora plus aucune des lois de la fugue.

Il existait entre les quatre élèves une émulation puissante, dont l’amitié n’eut