Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/22

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venue de s’arrêter sur la route, tandis que ses élèves allaient en parcourir peut-être la partie la plus brillante et la plus fleurie. »

À dix-sept ans, Meyerbeer avait écrit déjà plusieurs morceaux de musique religieuse assez remarquables. Un de ces morceaux, Dieu et la Nature, lui valut les applaudissements unanimes de la cour de Hesse-Darmstadt. Le grand-duc lui envoya des lettres patentes qui le nommaient son compositeur ordinaire.

Jusqu’à ce jour le grand artiste n’a pas cru devoir publier les œuvres de sa jeunesse, plus habile en ceci que beaucoup de ses confrères, trop empressés à se rendre complices de la spéculation des éditeurs, et qui nuisent à leur célébrité en fatiguant le public de tous