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la retraite et le silence, deux enfants que venait de lui enlever la mort. Pendant dix-huit mois entiers, il ne composa que des morceaux de musique religieuse. Nos temples chrétiens répètent aujourd’hui les chants pieux inspirés du fils d’Israël par le souvenir des harpes de Sion.

Les douze Psaumes à double chœur, le Stabat, le Miserere, le Te Deum, sont des œuvres pleines de sentiment et de grâce solennelle[1].

  1. On reporte également à cette époque la composition du dithyrambe à Dieu, — du Moine, — du Vœu pendant l’orage, — de Rachel et Nephtali, — des huit cantiques de Klopstock, à quatre voix, sans accompagnement, et d’une foule de cantates religieuses, au nombre desquelles Meyerbeer plaça son oratorio de Dieu et la Nature, après l’avoir retouché. Dans les œuvres du compositeur, il ne faut pas oublier un