Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/53

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sonnellement, quitta la scène, pleurant à sanglots.

« Il se passait alors sur le théâtre, dans le dessous et dans la salle trois scènes bien diverses. Le public surpris croyait que Robert se donnait au diable et le suivait aux sombres bords. Sur la scène ce n’étaient que gémissements et désespoir. Au moment de la chute de Nourrit on n’avait point encore heureusement retiré l’espèce de lit et les matelas sur lesquels tomba M. Levasseur. Nourrit sortit de cette chute sain et sauf.

« Dans le dessous du théâtre, M. Levasseur, calme, regagnait tranquillement sa loge.

« — Que diable faites-vous ici ? dit-il à Nourrit, en le rencontrant. Est-ce qu’on a changé le dénoûment ?

« Nourrit se pressait trop de venir rassurer tout le monde par sa présence, pour entamer une conversation avec son camarade Bertram. Il put enfin reparaître, entraînant avec lui mademoiselle Dorus, pleurant alors de joie. D’unanimes applaudissements éclatèrent dans toute la salle ; le rideau tomba, et les noms