Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/62

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à la suite de l’Étoile du Nord. Trois fois la musique du maëstro est entrée en lutte avec le monstre, et trois fois elle est restée victorieuse.

Un feuilletoniste d’assez mauvais goût disait à propos de cette coïncidence :

« Il n’y a rien là que de fort naturel. Quand la musique de Meyerbeer se fait entendre, cela présage nécessairement un fléau. Ce n’est pas un musicien, c’est le diable. »

Nous répondrons que le diable est toujours le bienvenu lorsqu’il charme nos oreilles par de semblables accords.

On l’accueille comme le plus céleste et le plus harmonieux des anges.

Après le succès inouï de Robert, le dilettantisme parisien réclamait un second