Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/64

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On allait frapper à la porte de M. Gouin[1], factotum de Meyerbeer et son représentant à Paris ; on interrogeait Brandus, l’éditeur du maëstro.

— Cela n’en finit pas ! criait-on. Vous moquez-vous du public ? Écrivez à Meyerbeer qu’il se hâte !

Enfin le maître arrive avec sa partition.

La capitale tout entière s’émeut, l’Opéra pousse des cris de joie, les salons battent des mains et la Bourse monte.

Mais, ô malheur ! juste au moment où les répétitions commencent, madame Meyerbeer tombe malade. Son époux, obligé de la conduire en Italie, reprend

  1. Ancien chef de division de l’administration des Postes.