Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/79

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indulgent que le napolitain Fiorentino et les Escudier, nous donnons au grand musicien l’absolution la plus complète, et nous trouvons fort naturel qu’il n’ait pas voulu travailler exclusivement pour le roi de Prusse.

Le Prophète et l’Étoile du Nord sont dignes en tout du génie profond et de la verve puissante qui ont dicté Robert-le-Diable et les Huguenots.

On nous permettra de ne pas entrer dans plus de détails sur deux ouvrages que le public applaudit chaque jour.

Aux répétitions de ses opéras, Meyerbeer est craintif comme un enfant. Il consulte le premier venu ; il demande l’avis de tout le monde. Le machiniste, le souffleur, le pompier lui-même jouent