Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/9

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de séduction dirigées sans cesse contre nous. Si dans cinquante ans nos petits livres vivent encore, nous voulons qu’on puisse les ouvrir sans défiance ; nous entendons qu’ils ne soient jamais confondus au milieu du fatras de ces articles biographiques dictés par la rancune, ou déshonorés par d’ignobles spéculations, pour lesquelles il a fallu que le dictionnaire forgeât un mot nouveau.

Nous ne savons si la lumière nous est venue quelquefois du Nord ; mais nous affirmons que le chantage nous vient d’Italie.

Le grand compositeur dont nous allons raconter l’histoire se plaira sans doute à reconnaître la vérité de cette assertion, car il est un de ceux que, dans