Page:Mirecourt - Pierre Dupont.djvu/46

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— Voilà qui est singulier. Chante encore.

Dupont chanta.

— Quel est cet air ?

— C’est un air que j’ai fait ce matin sur des paroles à moi.

— Et tu ne sais pas la musique, vraiment, sans mystification ?

— Pourquoi veux-tu que je mente ?

— Mais, cher ami, tu as trouvé là des motifs admirables ! Recommence un peu.

Gounod prit une plume et nota rapidement à mesure que Dupont chantait. La note écrite, il l’essaya au piano ; puis il regarda son ami d’un air terrifié.

— Sans avoir appris la musique ! s’é-