Page:Mirecourt - Pierre Dupont.djvu/63

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quoi jeter dans son âme le germe de l’envie et lui montrer des horizons qu’il atteindra sûrement un jour, mais à condition qu’il s’y élèvera sur les ailes puissantes de l’intelligence et du travail ?

Dans cette grande famille du monde, il y a nécessairement des fils déshérités.

Ce n’est pas juste, direz-vous.

Alors, effacez du livre de la vie le chapitre des passions ; car c’est là seulement qu’il faut chercher la source de l’infortune et de la misère.

Moralisez, mais n’excitez pas ; consolez, mais ne donnez pas l’essor aux haines avides.

Où est l’homme vraiment probe qu’on ait écrasé sur la route ? montrez-le ! Où est l’artisan laborieux auquel on refuse la