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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/44

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On ne disait plus : « Allons à la Comédie-Française ; » on disait : « Allons à la synagogue. »

Les juifs, du reste, envahissent, de nos jours, bien d’autres positions et d’autres carrières. Un homme d’infiniment d’esprit s’écriait dernièrement devant nous :

« Une seule chose m’étonne, c’est qu’un juif ne soit pas archevêque de Paris ! »

Après la question de l’engagement de ses proches, vint pour Rachel la question des congés. Elle demanda trois mois d’abord, puis elle en exigea davantage[1].

  1. Son premier congé lui fut accordé en 1840. Elle se rendit à Lyon, où les échevins lui décernèrent la