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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/56

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de cette absence d’inspiration chez la grande tragédienne et de la nécessité où elle se trouve de prendre conseil d’un professeur, il suffit de la suivre dans le premier venu de ses rôles et d’étudier ses effets de scène.

Ils se produisent invariablement de la même manière.

Jamais la note ne change : elle est énergique à tel endroit, sourde à tel autre ; l’instrument la donne, le lendemain comme la veille, avec la même netteté, la même justesse, la même douceur ou la même force.

Toutes les nuances de la passion sont arrêtées, convenues, fixées.

N’ayant plus à recourir qu’à sa mémoire, et sûre de son prodigieux or-