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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/86

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de chambre et l’envoie porter l’autographe du prince chez le comédien.

Celui-ci arrive au bout d’un quart-d’heure.

— Je ne vous retiens plus, dit Rachel à Martchinkoff : monsieur et moi, nous avons à causer quelques instants. Passez, je vous prie, chez Chevet ; commandez un dîner de premier ordre, et revenez à six heures.

Le pauvre Russe tenait à obtenir son pardon. Il sortit la tête basse.

— Nous dînerons ensemble, dit Rachel au jeune homme.

— Par exemple ! Avec Martichinkoff ?… jamais !

— Marichinkoff ne dînera pas.

— Bon !… S’il paye le dîner ?