Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/33

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— Hélas ! pense-t-il avec douleur, je ne serai ni comédien ni avocat !

Toutes ses espérances lui semblent détruites, tous ses rêves d’avenir sont chassés par un triste réveil.

La maîtresse du bureau de loterie, excellente femme, cherche à lui rendre du courage. Deux ou trois fois la semaine, elle l’autorise à fermer de bonne heure et lui donne, en outre, une gratification, qui lui permet d’aller s’asseoir au parterre de la Comédie-Française.

Cela coûte deux francs vingt centimes.

Samson, porte le lendemain sur ses registres le prix de la place aux profits et pertes, et fait à sa patronne un récit