Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/6

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fournir à cet égard des explications qui ne manqueront pas de vous satisfaire.

Avant de vous être agréable, j’ai eu la faiblesse de songer à mes lecteurs.

Ils sont nombreux, et franchement vous en êtes un peu cause.

Votre bienveillance, noblement tyrannique, ne m’aurait point permis de sortir pour aller chercher à la bibliothèque les matériaux qui me sont indispensables. Je vous connais, monsieur. Vous ressemblez aux montagnards écossais : chez vous, l’hospitalité se donne ; je dis plus, elle s’impose, et je n’aurais pas été libre d’échapper à l’obstination de vos bienfaits.

En attendant qu’il me fût possible de les accepter d’une manière défini-