Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/78

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Copiant sans relâche un ennuyeux passé,
L’esprit humain rampait, dans l’ornière enfoncé.
Que le génie enfin n’ait que lui seul pour maître,
Et, les règles à bas, les chefs-d’œuvre vont naître.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Où nous ont-ils conduits, ces discoureurs subtils ?

Les règles ne sont plus : les chefs-d’œuvre où sont-ils[1] ?

Ici nous pourrions chercher noise à l’auteur satirique ; mais une bataille de plume avec Samson ne pourrait avoir lieu que sur le terrain consacré à sa biographie : nous préférons nous abstenir.

En voyant le désordre administratif se glisser rue Richelieu, notre sociétaire essaya de le combattre. Il y perdit son temps et ses peines.

  1. Nous croyons que ces vers font partie d’un remarquable poème sur l’Art du Comédien, que Samson doit publier incessamment.