Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/86

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sa plus brillante étoile ; de madame Arnould-Plessy[1], que les Cosaques nous rendront peut-être un jour, nous lui devons Augustine et Madeleine Brohan ; mesdames Rose Chéri et Guyon ; mesdemoiselles Denain, Bonval, Fernand et Dubois, cette gentille ingénue de seize ans qui s’est révélée dans lady Tartufe.

Riché, jeune acteur plein d’espérance, enlevé par le choléra au Théâtre-Français, avait eu Samson pour maître.

Tous les talents que celui-ci n’a pas dirigés d’abord viennent lui demander leur perfectionnement. Mme Dorval,

  1. Mademoiselle Mars disait : « — Il y a une chose que je ne pardonnerai jamais à Samson, c’est d’avoir jeté mademoiselle Plessy sur ma route. »