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public, je suis pour la vérité illimitée.
Qu’on défende à la plume du biographe de s’exercer sur l’histoire des citoyens paisibles, obscurs, inoffensifs, rien de mieux ; que les tribunaux les vengent, si l’on pénètre dans le sanctuaire de leur vie intime, c’est à merveille. Mais pour ce qui est des citoyens hardis, entreprenants, querelleurs, brouillons ; de ces hommes qui attaquent la société en face, y portent le marteau sans gêne, et veulent la reconstruire au gré de leurs petits besoins, de leurs petites rancunes, de leurs petits caprices… halte-là, monsieur !
Vous n’allez pas nous défendre, j’imagine, de combattre ces combattants, de harceler ces agresseurs ?