Page:Mirecourt - Scribe.djvu/37

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tions de l’art, à la rude franchise des allures, à l’énergie de la satire, il fut joli, gracieux, coquet, verbeux, spirituel ; il sut étaler aux yeux toutes sortes de petites situations plus ou moins scabreuses, recouvertes d’un voile léger et élégant ; il assaisonna le fruit défendu d’un grain de moralité, et les dévotes les plus charmantes purent venir y mordre sans crainte du confesseur. Il est incontestable que les bonnes et rudes trivialités de Molière sont au fond plus honnêtes et plus décentes que la phraséologie roucoulante des incidents gazés de M. Scribe[1]. »

Notre siècle était destine à voir un des plus curieux phénomènes qui se soient ja-

  1. Galerie des contemporains illustres, par un homme de rien, t. III, art. Scribe, p.21 et 22.