Page:Mirecourt - Scribe.djvu/43

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immense besogne théâtrale, l’esprit de M. Scribe est à celui de ses collaborateurs comme un est à quarante.

— Je vous affirme que vous avez tort, répondit M. Carmouche, présent au banquet.

— Ah ! fit le jeune homme. Comment le démontrerez-vous ?

— Par une preuve qui m’est personnelle. J’ai fait douze ou quinze vaudevilles avec Scribe, et je puis vous affirmer que, dans toutes ces pièces, il n’y a pas un mot de moi.

La déclaration ne pouvait être plus formelle et plus sincère. Beaucoup d’autres convives avaient collaboré avec l’écrivain qu’on attaquait. Tous appuyèrent M. Car-