Page:Mirecourt - Scribe.djvu/59

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Bertrand et Raton, riant sous cape du bon tour qu’il jouait à certains personnages haut placés.

Mais on ne parut même pas s’apercevoir de l’agression.

Comme, au bout du compte, M. Scribe ne trahissait que le secret de la comédie, on le laissa faire. Peu importe, après le dénoûment, qu’un indiscret s’avise de montrer les ficelles.

Cette nuance d’aigreur chez le fécond vaudevilliste perce dans toutes les œuvres qu’il fit alors.

Il se livre un peu à l’opposition, il devient un peu voltairien, il attaque un peu la morale, il doute un peu de la Providence, parce qu’il voudrait un peu se faire craindre et devenir un peu académicien.