Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/62

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neurs de cette rédaction sans y faire participer son frère Gautier.

Ils se décidèrent à cumuler les deux feuilletons, celui de la Charte et celui de la Presse. On devait les rédiger en commun et les signer G. G. Cet arrangement ne fut pas du goût de M. de Girardin ; il demanda formellement une signature en toutes lettres, et l’auteur de Sylvie, toujours prêt à s’effacer, dit à Théophile :

— Signe ! Moi, je n’y tiens pas.

Néanmoins il continua de faire la meilleure part du feuilleton.

La paresse de Gautier, quand il s’agit de rendre compte des œuvres dramatiques, est très-connue. Toujours il a eu besoin d’un collaborateur pour remplir