Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/78

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Son Voyage en Italie, à part une remarquable description de Venise, reste infiniment au-dessous des belles choses qui ont été écrites sur cette terre aimée du ciel par le président de Brosses, Stendhal et Paul de Musset.

Plus heureux en imprimant Constantinople, il a presque égalé Lamartine et Gérard de Nerval dans leurs magnifiques peintures de l’Orient. Mais ce livre, comme tous ceux qu’il a consacrés au récit de ses voyages, pèche d’un bout à l’autre par l’absence d’observations de mœurs et de jugements sur les hommes[1].

  1. Outre les ouvrages que nous citons, Gautier a publié un volume de nouvelles dont les plus remarquables sont Militona et le Roi Candaule. On a fait aussi un livre de son Salon de 1847.