Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/32

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Rien de plus éblouissant que son livre ; il éclate en étincelles et en paillettes lumineuses ; mais prenez garde, c’est un flambeau trompeur qui vous laissera dans les ombres de l’ignorance et du doute.

Ce n’est pas le phare dressé sur le rivage pour éclairer l’entrée du port, c’est la lanterne perfide attachée aux cornes d’un bœuf par un maraudeur de la côte, afin d’amener le naufrage de toutes les vérités et de toutes les convictions[1].

M. Thiers a menti sur toute la ligne.

  1. « À mesure que l’on s’éclairera sur l’histoire vraie de cette grande époque, a dit M. Barrère, il est impossible que l’ouvrage de M. Thiers ne tombe pas dans un discrédit complet. Lisez son livre avec le Moniteur à côté, et vous serez étonné tantôt de tant d’ignorance, tantôt de tant d’audace. »