Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/59

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de son roi, le nouveau ministre lui tient à peu près ce discours :

— Sire, vous avez, rôdant de par le monde, certaine nièce rebelle et peu respectueuse, qui voudrait arracher la couronne de votre front auguste, sous le frivole prétexte que cette couronne appartient à son fils. Nous devons sans plus de retard mettre fin à une plaisanterie de ce genre. Donnez-moi carte blanche avec la clef du coffre-fort, et vous me verrez à l’œuvre.

— Bon ! dit Louis-Philippe, arrangez cela aux finances, monsieur Thiers. Je compte sur vous.

On sait le reste.

Au lieu de faire à l’héroïne vendéenne une guerre ouverte, franche et loyale,