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son dévouement, et vint dire au ministre :
— Je sais où elle est. Que m’offrez-vous ?
— Un million, répondit Thiers.
— Combien d’arrhes ?
— Deux cent mille francs.
— Tope ! fit Deutz. Je vous la livre.
Le préfet de Nantes fut chargé de compter les arrhes[1]. Introduit ensuite par Deutz dans l’hôtel où se tenait cachée la duchesse, il exécuta les ordres impitoyables de M. Thiers.
Après seize heures d’agonie et de
- ↑ C’était M. Maurice Duval. On dit que Deutz n’a jamais eu le reste du million. Dans quelle poche alors se trouve-t-il ? M. Thiers seul put donner là-dessus quelques renseignements.