Page:Mirecourt - Thiers, 1854.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

instincts hypocrites, l’autre flattait les instincts sensuels.

Tout s’arrangeait le mieux du monde.

Car la bourgeoisie, malgré ses déportements, tenait à passer pour une femme vertueuse.

Un jour néanmoins, elle oublia les sages préceptes de M. Guizot, lança son bonnet par-dessus les moulins, et suivit M. Thiers à Grandvaux[1].

    la chair communiquera à cet autre esprit son attouchement de courtisane ; le pardon sera dans le cœur de celui dont les lèvres vomissent l’injure, et dans cette injure même, dans le tour des mots, dans l’inflexion de la voix, vous reconnaîtrez d’évidents symptômes de mansuétude. Toutes ces âmes ont soupé ensemble chez Phryné. »

    {Les Hommes et les Mœurs, pages 67 et 68.)

  1. Terre appartenant au comte Vigier. On a dit de cet illustre soutien du juste milieu, que Louis-Phi-