Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/26

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chat, Gérard de Nerval, Arsène Houssaye, Félix Pyat, Gozlan, Sandeau, Vacquerie, et vingt autres se rangeaient sous la bannière du romantisme et formaient autour du maître une intrépide phalange.

Idolâtre de son talent, cette jeunesse le regardait comme un dieu.

C’était l’époque des grands succès de Hugo. Jamais pourtant l’écrivain n’avait rencontré sur sa route plus d’obstacles à vaincre.

« Lord Byron, pour nous servir d’une magnifique expression de Jules Janin, dormait enveloppé dans son linceul de gloire. »

Walter Scott était lu d’un bout de l’univers à l’autre, et Casimir Delavigne, romantique honteux caché sous la toge classique, se voyait, grâce à ce déguisement,